Clouet, Jean

Nom de naissance Clouet, Jean
Genre masculin
Âge au décès inconnu

Anecdote

parrain de Jean-Baptiste Lefebvre (fils de Marie Crête)

dec: Hôtel-Dieu de Qc

registre_beauport_1682_P10_mariage_marie_lefebvre.jpg
registre_beauport_1682_P3_mariage_marie_lefebvre_original.jpg

 

Né entre 1646 et 1651, fils de Marin Clouet et de Marie Landouis, l'ancêtre Jean Clouet est originaire de la paroisse St-Jean de la ville de Bressuire, dans l'évêché Poitiers, au Poitou.
Aujourd'hui, du département de Deux-Sièvres, Jean Clouet est recensé en 1681, agé de 28 ans ce qui lui donne l'an 1651, comme année de naissance -

à Beauport le 12 mars 1682, il signe un contrat de mariage par devant notaire Vachon, avec sa future épouse, Marie Lefebvre - le 7 avril suivant, il
épouse la fille de l'ancêtre Pierre Lefebvre et de Marie Châtaigné, Marie
Lefebvre, née le 30 juin 1664 - quatres enfants naissent de cette union, Le cadet est le seul fils qui continu à propager le patronyme Clouet et Clouette, jusqu'à nos jours - Ignace-MarieClouet est né le 5 avril 1704 et il est baptisé le lendemain à Québec, Il épouse le 27 novembre 1724 à Beauport Marie-Madeleine Marcoux, née le 21 mars 1706, fille de Jean Marcoux et de Marie-Madeleine Magnant = leur fils à la troisieme génération, Joseph-Marie Clouet, né en 1736, épouse le 16 aout 1762, à Beauport ,
Marie-Madeleine Bergevin, née en 1749, fille de Louis Bergevin et de Marie-
Josephe Parent = à la quatrieme génération, Louis Clouette se marie le 2 juillet 1804, avec Marie-Rose Brun, fille de Joseph Brun et de Marie-Anne Dupuis = à la génération suivante, Joseph-théodore Clouette épouse le 6 novembre 1832, à St-Cyprien-de-Léry, Napierville, Suzanne Palin, fille de Francois Palin, dit
D'Abonville, et de Marie-Suzanne Marcil = la sixième génération se poursui
t par Hilaire Clouette qui épouse l'année de la confédération canadienne, Elwire Desjadons, fille de Charles Desjadons et de Rosalie Labrecque = Finalement, à la huitième génération, Rose-anna Clouette épouse en 1897, Jean-Baptiste Gosselin, fils d'Antoine Gosselin et de Marguerite Moquin - L'ancêtre Jean Clouet, à la basse ville de Québec, a 70 ans au recensement de 1716,ce qui le fait naître en 1646. Il décède le 10 novembre 1728, inhumé le lendemain au cimetiere de l'hôtel-Dieu de Québec, agé de 80ans, donc peut-être né vers 1648.

*****

Appendix IX: Biography of Jean Clouet, husband of Marie-Louise Lefebvrei
Le nom de Jean Clouet apparait pour la premiere fois dans nos archives quand il passa son contrat de mariage le 12 mars 1682 avec Marie Lefebvre fille de Pierre Lefebvre et Marie Chataignier de Beauport. Originaire de Saint-Jean de Bressuire, évêché de La Rochelle, au Poitou, et fils de Marin Clouet marchand vannier et Marie Landry, Jean Clouet paraît être venu a Québec durant l’été 1681, après le recensement, car son nom n’y paraît pas.
The name of Jean Clouet appears for the first time in our files when he signed his name to a marriage contract on March 12, 1682 with Marie Lefebvre, daughter of Pierre Lefebvre and MarieChataignier of Beauport. Originally from Saint-Jean de Bressuire, and emigrating from La Rochelle, in Poitou, and son of Marin Clouet, basket maker, and Marie Landry, Jean Clouet seems tohave come to Quebec during the summer 1681, after the census, because his name does not appear in it.
Lors de ce contrat de mariage, fait inusité, on prit le soin d’énumérer en précisant leur valeur tous les objets que Pierre Lefebvre * et son épouse promettaient de donner à leur fille enguise de dot. On y retrouve entre autres « trois couvertes de soixante livres, un tour de lit de trente livres, six draps de lit de soixante livres, six nappes de vingt livres, deux douzaines de serviettes de vingt livres, une douzaine de fourchettes destain, deux douzaines de cuillèires, six assiettes, quatre plats, une marmité, une chaudière et une petite chaudière, un fer a repasser, un chandelier de cuivre, deux vaches mères laitieres et un cochon pret â mettre au sallouer estant gras prest a tuer, trois paires d’habits a lusage de leur ditte fille et l’habit nuptial, ce qui après estimation s’avérait valoir en tout trois cents cinquante livres. Le tout devait être livré, à l’exception des vaches, la veille des noces. Peut-être que le cochofl fit les frais du festin.
At the time of this marriage contract, uncommonly, one took the care to enumerate by specifying the value of all objects that Pierre Lefebvre and his wife promised to give to their daughter as a dowry. One finds there, among others, “three glazes valued at sixty livres, a bed cover valued at thirty livres, six sheets valued at sixty livres, six tablecloths valued at twentylivres, two dozen towels valued at twenty livres, a dozen stainless steel forks, two dozen spoons, six plates, four dishes, a pot, a boiler and a small boiler, a domestic iron, a copper candlestick, two milk cows and a fattened pig ready for slaughter, three pairs of clothes for use by their daughter and the bridal dress, which proved to be worth in all three hundred and fifty livres. The whole was to be delivered, except for the cows, on the day before the wedding day before. Perhaps the pig was to be used during the wedding feast.
Fils de marchand Jean Clouet ne demeura pas a Beauport. Il prefera louer une maison dans Ia basse-Ville de Quebec. Des le 21 mars 1682 il louait, du sieur Jean Arniot, une maison de deux étages contenant une chambre basse et une chambre haute avec Ia cave et le grenier, située rue du cul-de-sac. II s’engageait du méme coup a payer pour une année 150 livres payables en versement de trois mois en trois mois. De plus, il s’engageait a faire ramoner Ia cheminée tous les trois mois. Il declarait au bas de l’acte ne pas savoir ecrire ni signer. Il devait cependant savoir compter, il se rendit vite compte que le montant du loyer exige s’averalt trop eleve et que pour le même montant il pourrait obtenir mieux ailleurs. Voilà pourquoi le 29 mars de l’annee suivante 1683, il passa un autre bail a loyer avec le sieur
Pierre Bécart de Grandville, moyennant annuellement la même somme, mais pour une maison beaucoup plus vaste située rue du Sault-au-Matelot. Les Clouet habitèrent cette maison jusqu’en 1686, année ou il louèrent à Mathurin Chabot pour un an, une maison située a Québec et pour laquelle il n’eurent a débourser que 120 livres pour l’année. Entre temps, cependant, Jean Clouet s’était porté acquéreur d’un emplacement situé « au-dessous de Ia coste du Sault-au-Mathelot contenant 52 pieds de front sur la profondeur qui se trouvera du pied de Ia coste, jusqu’au chemin oui les charettes pourront passer. » Cette pièce de terre qui appartenait aux ecclésiastiques du Seminaire lui fut vendue 400 livres.
Son of a merchant, Jean Clouet did not remain in Beauport. He preferred to rent a house in the low city of Quebec. On March 21, 1682 he rented, from the sieur Jean Arniot, a house of two floors containing a lower room and an upper room with cellar and an attic, located on a cul-de-sac. He agreed to pay rent for one year of 150 livres, payable every three months. Moreover, he agreed clean the chimney every three months. He stated at the bottom of the contract that he did not know how to write or to sign his name. He did, however, know how to count, since he quickly realized that the amount of the rent was too high and that, for the same amount, he could obtain better elsewhere. For this reason on March 29 of the following year 1683, he signedanother rental lease with the sieur Pierre Bécart de Grandville, paying the same amount annually, but for a house in a much better location, on the street Sault-au-Matelot. The Clouet family lived in this house until 1686, in which year or he rented from Mathurin Chabot a house located in Quebec and for which he had to pay only 120 pounds for the year. Meanwhile, however, Jean Clouet had become the purchaser of a site located « au-dessous de Ia coste du Sault-au-Mathelot contenant 52 pieds de front sur la profondeur qui se trouvera du pied de Ia coste, jusqu’au chemin oui les charettes pourront passer.” This patch of land, which previously belonged to the ecclesiastics of the Seminary, was sold to him for 400 livres.
C’était l’emplacement révé pour Jean Clouet qui exercait a Québec le métier de cabaretier. En faisant cette acquisition il se proposait d’y bâtir maison et cabaret. Pourtant, en 1686 iln’avait réussi qu’à faire dresser Ia charpente de cette maison. Se rappelant que son beau-frère Jean Lefebvre pratiquait justement le métier de charpentier, ii fit appel à ses services pour faire bâtir trois planchers et deux cloisons, et lui vendit en même temps le surplus de son terrain pour la somme de 150 livres tournois.
This was the dream site for Jean Clouet, who carried on his trade of innkeeper in Quebec. By making this acquisition he proposed to build a house and an inn there. However, by 1686 had succeeded only in completing the framing for this house. Remembering that his brother-in-law Jean Lefebvre practiced the trade of carpenter, he called upon him to build three floors and two partitions, and at the same time sold him his excess land for the sum of 150 livres.
Ces échanges, contrats et marches nous amènent a une période passablement éprouvante de Ia vie de Jean Clouet, le décés de son beau-père Pierre Lefebvre. Nous avons raconté dans La biographie de ce dernier les conditions de sa mort et les consequences qui en découlèrent. Jean Clouet joua un role de premier plan pour la rehabilitation de son beau-père.
These exchanges, contracts and steps bring us to a period which tested the life of Jean Clouet, the death of his father-in-law Pierre Lefebvre. We have related in the biography of the latter the conditions of his death and the consequences which resulted from this. Jean Clouet played a leading role in the rehabilitation of his father-in-law.
Suite à ces douloureux événements, Marie Chataignier mere de Jean Lefebvre et belle-mere de Jean Clouet décida de partager les biens de sa succession entre ses deux héritiers. Ils pouvaient alors ainsi avoir la pleine jouissance des deux concessions qui appartenaient à feu Pierre Lefebvre. En retour, ils laissaient Marie Chataignier libre de demeurer dans la maison qui leur appartenait dans le village du Fargy, ainsi que d’utiliser le jardin a son profit et de garder deux volailles et une vache. Pour l’usage des terres ils devaient payer solidairement cent-trente-cinq livres.
Following these painful events, Marie Chataignier, mother of Jean Lefebvre and mother-in-law of Jean Clouet, decided to divide her goods between her two heirs. They could thus have the full use of the two concessions which belonged to Pierre Lefebvre. In return, they allowed Marie Chataignier to remain in her house in the village of Fargy, and to use the garden for her ownuse and to keep two chickens and a cow. For the use of the property she was required to pay one hundred and thirty-five livres in total.
Deux mois plus tard, le 16 avril 1688, Jean-Louis Basque, qui s’engageait pour Ia Compagnie du Nord, faisait don de tous ses biens meubles et immeubles ainsi que de ses gages, s’il venaità mourir durant ce voyage dans le nord. Il semble bien que c’est ce qui survint, car Jean Clouet qui devait en être le bénificiaire donna quittance au sieur Pachot représentant de la Compagnie du Nord, pour une somme de 416 livres fruit des biens et gages de Jean-Louis Basque.
Two months later, on April 16, 1688, Jean-Louis Basque, who was engaged by the Company of the North, deeded to Jean Clouet all his movable and real property as well as his pledges, if he were to die during this voyage in the north. He seems that this is what occurred, because Jean Clouet, who was the beneficiary, gave a receipt to the sieur Pachot, representing of the Company of the North, for a sum of 416 livres, the sum of the goods and pledges of Jean-Louis Basque.
Deux ans plus tard, le même genre de don en cas de mort lui était fait par Grégoire Rioux, canonnier du navire Ia Sainte-Anne, appartenant à la Compagnie du Nord. Rioux originaire de la ville du Port-Louis en Bretagne, paroisse St-Pierre, était fils de feu Jean et feue Marguerite Rioux. Il s’apprétait à faire le voyage du nord à raison de 38 livres par mois. Il devait 100 livres à Clouet pour des marchandises que le cabaretier lui avait vendues auparavant. Pour Ia bonne amitié que Clouet lui avait toujours témoignée, Rioux en faisait son légataire universelde tous les biens qu’il pouvait avoir au pays et en France, tant en Bretagne qu’en Champagne. Il le priait cependant de bien vouloir en prévenir son frère et co-héritier Jean Rioux poissonier à Port-Louis. Ce don cependant ne semble pas avoir eu de suites, car Rioux survécut au voyage.
Two years later, the same kind of bequest in the event of death was made to him by Gregoire Rioux, gunner of the ship the Sainte-Anne, pertaining to the Company of the North. Rioux originated from the city of Port-Louis in Brittany, St-Pierre parish, and was the son of Jean and Marguerite Rioux. He undertook to make the voyage to the north at a rate of 38 livres per month.He owed Clouet 100 livres
for goods which the innkeeper had sold to him before. For the good friendship that Clouet had always testified to him, Rioux made him his sole beneficiary of all the goods which he had inthe country and in France, both in Brittany and Champagne. He however requested him to agree to warn his brother and co-heir Jean Rioux, fishmonger, in Port-Louis. This bequest, however, does not seem to have been necessary, because Rioux survived the voyage.
Ce n’est que trois ans plus tard qu’on retrouve Jean Clouet qui en compagnie du nommé Des Moulins fait une requête au grand voyer René Robineau de Bécancour. Les nommés Breton et Lafaye avaient fait élever des saillies devant leur maison afin de pouvoir passer pour se rendre au bas du Sault-au-Matelot lors des grandes marées. Les voisins, dont Jean Clouet, passaient par là. Mais Breton et Lafaye décidèrent de leur interdire ce passage. Le grand voyer intervint et remit les choses en place en faisant lever cet interdit.
It is only three years later that one finds Jean Clouet who, in the company of one named Des Moulins, makes an appeal to le grand voyer, Rene Robineau de Bécancour. The named Breton and Lafaye had made built projections in the front of their house in order to be able to go to the bottom of the Sault-au-Matelot at the time of the spring tides. The neighbours, including JeanClouet, passed by there. But Breton and Lafaye decided to prohibit this passage to them. Le grand voyer intervened and permitted these things to remain in place while raising this interdict.

Anecdote

Enregistrements non importés dans INDI (individu) Gramps ID I2433:

Reconnu mais non supporté (TAG) Line 34226: 3 _LOC @L35@
Reconnu mais non supporté (TAG) Line 34230: 3 _LOC @L19@
Ligne ignorée car non comprise Line 34319: 3 _ALTPATH .\LEFEBVRE Media\
Ligne ignorée car non comprise Line 34323: 3 _ALTPATH .\LEFEBVRE Media\
Ligne ignorée car non comprise Line 34327: 3 _ALTPATH .\LEFEBVRE Media\

 

Événements

Événement Date Lieu Description Sources
Naissance 1650 Deux-Sèvres, Poitou, France    
Décès (10-10-1728) Québec, Qc, Canada    
Inhumation (11-10-1728) Hôtel-Dieu, Québec, Qc, Canada    

Parents

Relation avec la souche Nom Date de naissance Date de décès Relation dans la famille (si différent de la naissance)
Père Clouet, Martin
Mère Landry, Marie
         Clouet, Jean 1650 (10-10-1728)

Familles

Famille de Clouet, Jean et Lefebvre, Marie

Mariés Femme Lefebvre, Marie ( * (30-06-1664) + (25-07-1736) )
   
Événement Date Lieu Description Sources
Mariage (07-04-1682) Beauport, Qc, Canada    
  Anecdote

Enregistrements non importés dans FAM (famille) Gramps ID F1753:

Reconnu mais non supporté (TAG) Line 351203: 3 _LOC @L6@

 

  Enfants
Nom Naissance Décès
Clouet, Marie-Charlotte(03-04-1683)(12-12-1684)
Clouet, Ignace(05-04-1704)
Clouet, Marguerite
Clouet, Marie
Clouet, Marie-Anne

Attributs

Type Valeur Notes Sources
_UID 7EE6160DD4754D4D8885BB8EFBC28CC3